mardi 15 novembre 2011

un état ne peut pas faire faillite

un état ne peut pas faire faillite, il n'est pas une entreprise et il crée la monnaie

"jacques myard"


je me permet d'ajouter qu'un état ne peut pas perdre car entant qu'arbitre!
c'est l'institution suprême qui régule l'économie.
dans un match de football, avons nous déjà vu un arbitre perdre ou même recevoir un carton rouge?


en réalité, avant 1971, les états étaient les arbitres, ils arbitraient le marché mondial
après la fin de la convertibilité or, pour passer au cours forcé, les monnaies deviennent spéculatives!
Qui spécule ?
les marchés internationaux...
le marché mondial quoi!
Aujourd'hui avec la suppression des régulations frontalières, les états ont été transformés en entreprises (et les politiciens en experts comptables) qui doivent être compétitives sur le marché mondial.
Et dès lors qui arbitre ces entreprises?
les agences de notation, le marché mondial note les états.

les rôles ont été inversé depuis 40 ans
De nos jours, ce sont les états qui sont menacés de faire faillites
tandis que quand le marché fait faillite, le saint marché est renfloué par les états.

Cette mutation a été permise par le système monétaire européen ainsi que les traités européens accordés sur ce système économique ordolibéral
alors que l'on auraient en 1971 du impérativement remettre l'étalon or dans chaques états européens pour chaques monnaies comme point d'ancrage indispensable;
empêchant ainsi les monnaies de flotter les unes des autres et de dériver selon les courants du marché!

Pour aller plus loin encore, il faut aussi concevoir qu'un état est comme le dieu de l'économie humaine

dimanche 13 novembre 2011

la banque de france crée en 1800

Napoléon Bonaparte en est le premier actionnaire
puis en second, des proches de Napoléon
Malgré son statut d'établissement privé, elle passait donc quand même sous le contrôle de l'état.
Et pendant 15 ans elle ne cessera d'être réformé par l'Empereur voulant donner au gouvernement une plus grande autorité sur l'économie nationale.

elle crée un monopole étatique permettant une émission monétaire inflationniste
afin de faire monter le cours des actions et ainsi réaliser des bénéfices pour le financement publique (autrement dit la guerre)!

mais ce qui différencie la Banque de France de la Banque d'Angleterre
c'est la convertibilité en or imposée par Napoléon Bonaparte, ce qui était existait déja avant et qui eut toujours cours en France sauf à partir de 1716 avec la Banque Générale de John Law
mais qui fut rétablit dès la faillite de cette dernière en 1729.
Avec la banque de France, seulement quand des déposants apportent de l'or, il est possible d'émettre de la monnaie
Jamais il n'est créé de dette publique par des prêts bancaires sur les marchés.

Tandis qu'en Angleterre, l'étalon or a été abolit depuis la création de la banque d'Angleterre en 1694, et jamais rétablis.
ce qui permit des crédits illimités
C'est le "cours forcé" soit l'inconvertibilité,
le cours de la monnaie papier sans restriction de quantité émise par les banques
qui signifie que la banque peut émettre autant de papier monnaie qu'elle le désire
c'est à dire toutes sortes de produits financiers reposant sur l'étalon confiance (sur du vent, sur la température de l'air ambiant, sur la bonne humeur des gens, sur rien quoi)
donc sur la confiance des marchés
dont la contrepartie est le taux usuraire(nathan Rothschild)!

donc nous pourrions même dans un avenir proche parler de la véritable première guerre mondiale de 1800-1815

dès lors c'est la guerre des banques contre le monde traditionnel étatiste

et arrivera en 1830, de la monarchie de juillet, la fin de l'étalon or en france,
avant son adoption définitive en 1836
car James de Rothchild (branche française rothschild, frère de nathan(angleterre)), un banquier influant, va affairer avec Louis-Philippe qui prend le pouvoir (deviendra même gérant de la fortune personnelle du roi Louis-Philippe).
ça implique la fameuse "Entente Cordiale" (rédigé à Londres par Talleyrand) qui est l'allignement de la France sur la politique anglo-saxone, le marché financier (sur le cours forcé) de la City.

C'est sous Louis-Philippe que James de Rothschild est devenu, et de loin, la plus grande fortune de France

Mais entre la fin du 1er Empire et la Monarchie de Juillet, la Banque de France est devenu un lieu de conquête pour les banquiers libéraux comme Jacques Laffitte qui en deviendra gouverneur (et se fera des couilles en or).

vendredi 11 novembre 2011

jeudi 3 novembre 2011

le syndrome du poisson rouge
la centralisation par le capital et non plus par l'état
centralisation du pouvoir par les capitaux privés apatrides
ça signifie que toute la politique toutes les prestations sociales doivent passer par l'ususier c'est à dire que tout est soumis à un intérêt qui va dans la poche du marché mondial

c'est la privatisation des services publiques et la réquisition des petits commerces
(économie réelle) au grands groupes financiers qui injectent une partie de la plus-value dans la finance internationale